Hector de Saint-Denys-Garneau
Né à Montréal en 1912, Hector de Saint-Denys Garneau est mort à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier en 1943. Outre le recueil de poèmes Regards et jeux dans l’espace (1937), un journal et un certain nombre de textes découverts après sa mort, il est l’auteur de quelques articles publiés en revues (dont La Relève ), d’une abondante correspondance encore partiellement inédite et de plusieurs dessins et tableaux. La manoir Juchereau-Duchesnay qui appartenait alors à sa famille lui servit de lieu d’inspiration. Il est enterré à Ste-Catherine.
Source: Centre Hector-de-Saint-Denys Garneau
Anne Hébert
Née à Sainte-Catherine en 1916 et décédée à Montréal en janvier 2000, petite-fille du côté maternel d’Eugène-Étienne Taché, Anne Hébert est surtout connue pour ses oeuvres littéraires. Cousine d’Hector de Saint-Denys Garneau, elle développa un lien d’amitié avec ce dernier et, pendant plusieurs étés au début des années 1930, ils montèrent ensembles des pièces de théâtre dans le sous-sol de l’église de Sainte-Catherine. Prolifique, Anne Hébert obtiendra plusieurs distinctions pour ses oeuvres, notamment le prix Fémina en 1982 pour son roman Les Fous de Bassan. Plusieurs panneaux commémorent son oeuvre et celle de son cousin le long de la piste cyclable la Liseuse qui longent la rivière Jacques-Cartier. Le centre communautaire de la ville ainsi que la nouvelle bibliothèque sont nommés en son honneur. Elle est enterrée à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.
Source: Robert Harvey, Ph.D. Université de Montréal
Michel-Louis Juchereau-Duchesnay
Né en 1785 à Beauport, Michel-Louis Juchereau-Duchesnay appartenait à l’une des plus riches familles de l’aristocratie seigneuriale de la région de Québec. En 1806, il hérita de son père, Antoine Juchereau-Duchernay, les seigneuries de Fossambault et de Gaudarville et épousa Charlotte-Hermine-Louise-Catherine, fille d’Ignace-Michel-Louis-Antoine d’Irumberry de Salaberry alors un personnage influent. Michel-Louis “servit pendant la guerre de 1812 à titre de capitaine dans les Voltigeurs canadiens que commandait son beau-frère Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry” et se distingua à la bataille de Châteauguay de 1813. Après 1815, il obtint différentes commissions de juge de paix, travailla pour la milice du Bas-Canada et obtint même la fonction de surintendant des Affaires indiennes en 1828. Décédé en 1838, il fut inhumé à Sainte-Catherine sous le banc seigneurial de la chapelle qui servait alors de lieu de culte. Il légua la seigneurie de Fossambault à son fils aîné Édouard-Louis-Antoine-Alphonse.
Pour en connaître sur Antoine Juchereau-Dichesnay, cliquer sur le nom
Source: Dictionnaire biographique du Canada
Eugène-Étienne Taché
Architecte né en 1836 à Saint-Thomas-de-Montmagny, on doit à Eugène-Étienne Taché les plans du Manège militaire de Québec, de l’ancien palais de justice (édifice Gérard D. Lévesque) et de l’Hôtel du Parlement ainsi que la devise du Québec: “Je me souviens”. En 1879, il épouse Clara Juchereau Duchesnay et sera enterré à Sainte-Catherine suite à son décès en 1912.
Source: Dictionnaire biographique du Canada
Oscar Prévost

Né à Montréal , le 9 mai 1845, Oscar Prévost est un avocat et officier de la milice. Il épouse le 25 mai 1874 à Québec, Louise-Élisabeth Juchereau-Duchesnay, fille d’Édouard-Louis-Antoine-Charles Juchereau-Duchesnay.
C’est à ce dernier que reviens le mérite d’avoir mis sur pied en 1882 la cartoucherie de Québec et d’en avoir assuré la poursuite de son exploitation pendant plus de 15 ans. L’établissement sera en opération jusqu’en 1964. Il décède le 16 septembre 1895. Il est enterrée à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
Source: Dictionnaire biographique du Canada
Henry O’Sullivan

Né à Sainte-Catherine de Portneuf le 1er septembre 1845, Henry est le fils du célèbre Capitaine Owen, né à Tipperary, Irlande, et Marie Plamondon. Le jeune Henry grandira dans la maison familiale le long de la rivière Jacques-Cartier, près du pont, qui aujourd’hui, dans la Ville de Shannon, enjambe la rivière. Les chutes en amont du pont portent le nom O’Sullivan`.
Il s’inscrira à l’Université Laval d’où il sera diplômé en 1869 comme ingénieur civil et arpenteur. Il suit ainsi les traces de son père qui fera les tracés de plusieurs routes telles que : Fossambault et Jacques-Cartier. Durant sa carrière, il va exercer le métier d’arpenteur-géomètre, géologue et explorateur pour le département des Terres et Forêts. Il explore une grande partie du Labrador, de la Gaspésie, tout le Nord-du-Québec. Il publie plusieurs rapports sur l’exploration de l’étendue du pays compris entre le lac Saint-Jean et la Baie de James. Il établit avec son frère John les tracés des chemins de fer Gosford & Quebec Railway et le Québec & Lake St John Railway.
Outre ses explorations, Henry fut aussi, écuyer, conférencier, membre des sociétés suivantes : Fellow of the Royal Geographic Society of London (Angleterre), de la société historique de Québec, de la société des ingénieurs civils du Canada, de la société nationale de géographie de Washington (États-Unis) et de la société de géographie de Québec. Il sera également militaire de réserve : Grade enseigne (lieutenant) ; gentilhomme dans la milice de Reserve Division de la compagnie numéro 13 (paroisse de Sainte-Catherine).
Il épousa le 15 septembre 1874 en l’église Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, Claire Picard, la fille du grand chef huron François-Xavier Picard. Elle était la sœur de Paul Picard, notaire. Il va habiter à St Ambroise de la Jeune Lorette. De cette union, 4 enfants vont naitre. Il décède d’une crise d’apoplexie le 27 mars 1912 à l’âge de 67 ans. Il est enterré dans le cimetière de la paroisse de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette.
Source: Henry O’Sullivan: un explorateur à connaître ! texte par M. Daniel Stewart SHC