Citoyens célèbres de Sainte-Catherine

Hector de Saint-Denys-GarneauSDG

Né à Montréal en 1912, Hector de Saint-Denys Garneau est mort à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier en 1943. Outre le recueil de poèmes Regards et jeux dans l’espace (1937), un journal et un certain nombre de textes découverts après sa mort, il est l’auteur de quelques articles publiés en revues (dont La Relève ), d’une abondante correspondance encore partiellement inédite et de plusieurs dessins et tableaux. La manoir Juchereau-Duchesnay qui appartenait alors à sa famille lui servit de lieu d’inspiration. Il est enterré à Ste-Catherine.

Source: Centre Hector-de-Saint-Denys Garneau


rtemagicc_annne-hebert_jpgAnne Hébert

Née à Ste-Catherine en 1916, Anne Hébert est la fille de Maurice et de Marguerite Taché. Son père est fonctionnaire et écrivain. Elle est la petite-fille du côté maternel d’Eugène-Étienne Taché. Son arrière-grand-père, Étienne-Pascal Taché a été premier ministre du Canada-Uni de 1855 à 1857 puis de 1864 à 1865, ainsi qu’un des Pères de la Confédération canadienne.

Anne Hébert est surtout connue pour ses œuvres littéraires. Cousine d’Hector de Saint-Denys Garneau, elle développa un lien d’amitié avec ce dernier et, pendant plusieurs étés au début des années 1930, ils montèrent ensemble des pièces de théâtre dans le sous-sol de l’église de Sainte-Catherine. Prolifique, elle obtient plusieurs distinctions pour ses œuvres, notamment le prix Fémina en 1982 pour son roman Les Fous de Bassan. Plusieurs panneaux commémorent son œuvre et celle de son cousin le long de la piste cyclable la Liseuse qui longent la rivière Jacques-Cartier. Le centre communautaire ainsi que la nouvelle bibliothèque sont nommés en son honneur. Elle décède en 2000 est enterrée dans le cimetière Juchereau-Duchesnay.

Source: Robert Harvey, Ph.D. Université de Montréal


Michel-Louis Juchereau-Duchesnay

Vers 1808, M985.138.3, Musée McCord

Né en 1785 à Beauport, Michel-Louis Juchereau-Duchesnay appartenait à l’une des plus riches familles de l’aristocratie seigneuriale de la région de Québec. En 1806, il hérita de son père, Antoine Juchereau-Duchernay, les seigneuries de Fossambault et de Gaudarville et épousa Charlotte-Hermine-Louise-Catherine, fille d’Ignace-Michel-Louis-Antoine d’Irumberry de Salaberry alors un personnage influent. Michel-Louis “servit pendant la guerre de 1812 à titre de capitaine dans les Voltigeurs canadiens que commandait son beau-frère Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry” et se distingua à la bataille de Châteauguay de 1813. Après 1815, il obtint différentes commissions de juge de paix, travailla pour la milice du Bas-Canada et obtint même la fonction de surintendant des Affaires indiennes en 1828. Décédé en 1838,  il fut inhumé à Sainte-Catherine sous le banc seigneurial de la chapelle qui servait alors de lieu de culte. Il légua la seigneurie de Fossambault à son fils aîné Édouard-Louis-Antoine-Alphonse.

Pour en connaître sur Antoine Juchereau-Dichesnay, cliquer sur le nom 

Source: Dictionnaire biographique du Canada


Eugène-Étienne TachéEugène-Étienne Taché

Eugène-Étienne Taché est né en 1836 à Saint-Thomas-de-Montmagny, fils de Sir Étienne-Paschal Taché, premier ministre de la province du Canada et l’un des pères de la Confédération, et de Sophie Baucher, dit Morency. En 1879, il épouse en 2e noce Clara Juchereau-Duchesnay. Après des études à l’école de Saint-Thomas, puis à Québec au Petit Séminaire de Québec et au Upper Canada College à Toronto, Il devient, en 1859, arpenteur pour le Haut-Canada. Reconnu arpenteur-géomètre, Taché entre au département des Terres de la Couronne en 1861. Il devient en 1869, assistant-commissaire du département des Terres de la couronne de la province de Québec, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort.

Taché réalise une courte, mais flamboyante carrière d’architecte. Il conçoit les principaux édifices institutionnels de la ville de Québec, dont l’ancien palais de justice (1883-1887) (édifice Gérad D.Lévesque), et le Manège militaire (1885). Ces réalisations témoignent d’un grand souci pour l’histoire et la culture. Son œuvre majeure est l’Hôtel du Parlement, premier édifice de la nouvelle capitale, bâti de 1877 à 1886. L’architecte historicise le bâtiment en composant un panthéon de l’histoire canadienne sur sa façade. Panthéon volontairement incomplet, car devant être complété par les générations futures, et qui se compose largement de sculptures des personnages célèbres de l’histoire canadienne et de leurs armoiries. Au sein de ce panthéon, Taché place une nouvelle devise pour la province de Québec : « Je me souviens ».

Il est décédé à Québec le 13 mars 1912. Il est inhumé au cimetière de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Il est le grand-père d’Anne Hébert, romancière.

Source: Dictionnaire biographique du Canada   

Oscar Prévost

Oscar Prévost est né à Montréal le 9 mai 1845, fils d’Amable et de Rosalie-Victoire Bernard. Il épouse le 25 mai 1874 à Québec, Louise-Élisabeth Juchereau-Duchesnay, fille d’Édouard-Louis-Antoine-Charles Juchereau-Duchesnay, adjudant général adjoint de la milice du Bas-Canada et homme politique et Élisabeth Levaléée. Il fait des études pour devenir avocat et est admis au barreau en 1866. Cependant, la vie militaire l’amène à réorienter sa carrière. Il joint le 4e bataillon (Chasseurs canadiens) avec le grade de lieutenant en 1886 et en 1869, il est promu capitaine. En 1870, il participe avec le 8th Battalion of Rifles (Stadacona Rifles) à l’expédition chargée de ramener la paix dans la colonie de la Rivière-Rouge (Manitoba).

En 1880, Oscar Prévost est envoyé en Angleterre afin de se familiariser avec la fabrication des cartouches. Deux ans plus tard, il met sur pied la cartoucherie de Québec et il en assure la poursuite de ses activités pendant plus de 15 ans. L’établissement est en opération jusqu’en 1964. M. Prévost décède le 16 septembre 1895. Sa dépouille est enterrée dans le cimetière Juchereau-Duchesnay.

Source: Dictionnaire biographique du Canada

Henry O’Sullivan

Né à Sainte-Catherine de Portneuf le 1er septembre 1845, Henry est le fils du célèbre Capitaine Owen, né à Tipperary, Irlande, et Marie Plamondon. Le jeune Henry grandira dans la maison familiale le long de la rivière Jacques-Cartier, près du pont, qui aujourd’hui, dans la Ville de Shannon, enjambe la rivière. Les chutes en amont du pont portent le nom O’Sullivan`.

Il s’inscrira à l’Université Laval d’où il sera diplômé en 1869 comme ingénieur civil et arpenteur. Il suit ainsi les traces de son père qui fera les tracés de plusieurs routes telles que : Fossambault et Jacques-Cartier. Durant sa carrière, il va exercer le métier d’arpenteur-géomètre, géologue et explorateur pour le département des Terres et Forêts. Il explore une grande partie du Labrador, de la Gaspésie, tout le Nord-du-Québec. Il publie plusieurs rapports sur l’exploration de l’étendue du pays compris entre le lac Saint-Jean et la Baie de James. Il établit avec son frère John les tracés des chemins de fer Gosford & Quebec Railway et le Québec & Lake St John Railway.

Outre ses explorations, Henry fut aussi, écuyer, conférencier, membre des sociétés suivantes : Fellow of the Royal Geographic Society of London (Angleterre), de la société historique de Québec, de la société des ingénieurs civils du Canada, de la société nationale de géographie de Washington (États-Unis) et de la société de géographie de Québec. Il sera également militaire de réserve : Grade enseigne (lieutenant) ; gentilhomme dans la milice de Reserve Division de la compagnie numéro 13 (paroisse de Sainte-Catherine).

Il épousa le 15 septembre 1874 en l’église Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, Claire Picard, la fille du grand chef huron François-Xavier Picard. Elle était la sœur de Paul Picard, notaire. Il va habiter à St Ambroise de la Jeune Lorette. De cette union, 4 enfants vont naitre. Il décède d’une crise d’apoplexie le 27 mars 1912 à l’âge de 67 ans. Il est enterré dans le cimetière de la paroisse de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette.

Source: Henry O’Sullivan: un explorateur à connaître ! texte par M. Daniel Stewart SHC

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